« L’homme d’affaire est contre-nature » (Aristote, Éthique à Nicomaque).
Nous sommes rentrés dans le deuxième volet de la crise économique provoquée par l’expansion de l’économie de la dette (près de 600 000 milliards de dollars de produits dérivés selon certaines estimations).
En 2008, les États ont emprunté de manière massive pour empêcher l’effondrement du système financier international. Les banques qui se sont refait une santé financière crient aujourd’hui à l’endettement massif des États : c’est la crise de la dette souveraine. Les marchés exigent des plans de désendettement massifs qui consistent essentiellement en des gels des salaires, des retraites du secteur public. C’est la stratégie du choc décrit par Naomi Klein.
L’auteur décrit comment le « cône sud » a été le laboratoire dans les années 70 des idées ultra-libérales de l’école de Chicago fondée par Milton Friedman, père de « l’anarcho-capitalisme ».
C’est désormais la même stratégie qui est appliquée aux pays de la vieille Europe.
Les peuples européens trouveront-ils la résistance nécessaire pour mettre fin à cette « stratégie du choc » ?
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